Après un service des Hyènes, il aurait suivi le journaliste du Fatto Quotidiano Vincenzo Iurillo, qu'il aurait déjà menacé dans les mois précédents. Déjà en résidence surveillée pour avoir battu Claudio d'Esposito, président du WWF Terre del Tirreno, un nouveau mandat d'arrêt a été délivré aujourd'hui à Salvatore Langellotto, 54 ans, entrepreneur de Sant'Agnello, avec des antécédents de camorra. Aujourd'hui, les agents de la Brigade de Police Judiciaire du Commissariat de police de Sorrente, en exécution d'une ordonnance d'application de la mesure de précaution de l'assignation à résidence, émise par le Juge d'instruction du Tribunal de Torre Annunziata à la demande du Parquet oplontin, ont procédé à l'arrestation de Langellotto pour actes de persécution (harcèlement) à l'encontre de Vincenzo Iurillo, délit commis entre Sant'Agnello et Sorrente du 9 avril dernier jusqu'au 26 janvier.
Langellotto - selon une note signée par le procureur Nunzio Fragliasso - était déjà soumis à la mesure de l'assignation à résidence pour le délit de blessures graves à l'encontre de Claudio d'Esposito. Suite aux enquêtes menées par le Commissariat de police de Sorrente et coordonnées par le Parquet de Torre Annunziata, il est apparu que Langellotto aurait à plusieurs reprises menacé, harcelé et intimidé le journaliste lurillo, lui causant un état d'anxiété et de peur persistant et grave, au point de lui faire craindre pour sa propre sécurité.
Les comportements persécutoires de Langellotto à l'encontre de lurillo, commencés en avril 2023, lorsque l'accusé aurait menacé le journaliste en lui disant de faire attention à ce qu'il écrivait, ont continué en octobre 2023, lorsque l'accusé aurait menacé Iurillo en lui disant 'voici l'écrivain, mais parfois ils coupent la tête aux écrivains', et ont continué le 17 janvier, lors du service du programme télévisé des hyènes, portant sur la célèbre affaire de la bénédiction des camions, attribués à Langellotto, sur le parvis de l'église des Saints Prisco et Agnello de la commune de Sant'Agnello, où Langellotto aurait déclaré, sur un ton menaçant, 'dites au bon lurillo de penser à ses propres problèmes, à ses squelettes dans le placard et à qui était son père associé', auraient culminé dans l'épisode du 20 janvier, lorsque le journaliste aurait été poursuivi par Langellotto et deux autres personnes jusqu'à l'intérieur d'une pharmacie de Sant'Agnello, où la victime aurait trouvé refuge, faisant intervenir la Police de l'État, à l'arrivée de laquelle Langellotto se serait éloigné.