Brigitte Bardot : 90 ans de vie et de carrière

Brigitte Bardot
Brigitte Bardot
sabato 28 settembre 2024, 09:28
4 Minutes de Lecture

Joyeux anniversaire à B.B.! Ce sont 90 ans pour la diva aux yeux envoûtants, ce regard incertain et perdu accentué par une maladie infantile : l'amblyopie. La défenseuse des animaux, le sex-symbol par excellence au caractère rebelle et indépendant, incapable de rester dans les limites de la convention, qu'il s'agisse de sexe ou d'amour, d'idées politiques ou d'engagement social. Cela fait déjà 50 ans exactement depuis sa dernière apparition. La diva n'a jamais eu de regrets : le cinéma, le spectacle, la notoriété et les paparazzis ne sont plus pour elle, en fait, ils n'ont jamais été des compagnons heureux de sa vie de femme publique. Depuis 1974, elle a éteint les commérages et les passions : elle s'est mariée en 1992 avec Bernard D'Ormale (son quatrième mari), un membre éminent du Front National de Jean-Marie Le Pen dans le sud de la France, un homme d'affaires rassurant, amateur comme elle des animaux. Dans sa villa vivent en paix chiens, chats, chèvres et la fondation qui porte son nom se bat depuis des décennies pour la protection des animaux. Elle a des idées politiques bien précises, de droite. Aujourd'hui, elle soutient Marine Le Pen.

 

Brigitte Bardot 90 ans : la vie

Bardot est née à Paris le 28 septembre 1934 dans une famille bourgeoise aisée. Son père, industriel, lui donne une éducation sévère et strictement catholique, elle ne trouve la sérénité que dans les cours de danse classique qui la mèneront à s'inscrire au Conservatoire, poussée par sa mère. Son père s'amuse à la filmer dans de nombreux films amateurs et elle-même prend conscience de sa photogénie naturelle. La directrice d'Elle, amie de la famille, la convainc de faire quelques séances photo et, en peu de temps, la jeune fille devient l'idole des adolescents. Chez elle, passent des intellectuels et des artistes et un grand découvreur de talents comme le réalisateur Marc Allegret la recrute pour une audition : Brigitte est encore mineure, ses parents ne veulent pas et le film ne se fait pas, mais sur le plateau, elle perd la tête - réciproquement - pour l'assistant réalisateur Roger Vadim avec qui elle va vivre et qui sera son véritable pygmalion. Ils se marieront en 1952 et Vadim la fera débuter la même année aux côtés de Bourvil dans la comédie populaire "Le trou normand".

 

Le cinéma

Pour le cinéma européen, ce sont des années de grands changements après la période d'après-guerre et de nouveaux idoles du public émergent : en Italie, les "maggiorate", en France, les filles insouciantes. Brigitte passe sans trop de conviction d'un plateau à l'autre (principalement pour payer le loyer) jusqu'à ce que l'âgé Allegret lui confie un rôle important dans "Filles folles" (1955) aux côtés de Jean Marais. Peu après, René Clair l'appelle pour "Grands manœuvres", mais le tournant porte la signature de Vadim qui fait ses débuts en tant que réalisateur en 1956 : "Et Dieu... créa la femme" suscite le scandale, est vu en Amérique, et B.B. devient l'alternative européenne à Marilyn Monroe. Elles sont toutes deux voluptueuses, blondes, sans complexes, dissimulent un profond malaise qui contribue à les rendre séduisantes et insaisissables. Sur ce plateau, cependant, elle rencontre Jean-Louis Trintignant et ils tombent amoureux.

Ce sera la fin du mariage avec Vadim qui, cependant, ne cessera jamais d'être aux côtés de la femme qui a fait sa fortune, surtout lorsque le vent de la Nouvelle Vague commence à souffler et que le jeune réalisateur en adopte le style, de "Les Amants de la pleine lune" à "Le Repos du guerrier" qui, en 1962, provoque un nouveau scandale international pour le personnage de Geneviève, amante folle et indifférente aux conventions bourgeoises.

 

Ses amours

Après Vadim et la relation avec Trintignant, elle aligne des amants jeunes ou célèbres, des chanteurs Sacha Distel et Gilbert Bécaud à Raf Vallone, elle épouse l'acteur Jacques Charrier (qui lui donnera son unique fils, Nicholas-Jacques), elle tombe amoureuse de Samy Frey pendant "La Vérité", elle se remarie avec le riche playboy Gunther Sachs, elle entame une aventure torride avec Serge Gainsbourg (ils enregistreront la première version très censurée de "Je t'aime, moi non plus"), et finalement, elle choisit la solitude. Les deux tentatives de suicide qui dénotent un profond malaise intérieur ne passeront pas inaperçues, finalement traitées par l'abandon du spectacle après une cinquantaine de films et une dizaine de disques.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS
Cet article est traduit automatiquement