À Sala Assoli, mardi 23 avril à 18h00, le journaliste napolitain Mario Natangelo, né en 1985 – considéré comme le caricaturiste satirique le plus caustique du moment – présente, en dialogue avec Viola Ardone, le livre «Cendre. Notes sur un Deuil» (préface de ErriDeLuca), publié par Rizzoli.
Cendre est un récit illustré dédié au deuil pour la perte de la mère. Un livre sur la mort, sur la douleur, mais pas seulement. Cendre est avant tout un livre sur la vie et l'amour, où l'on pleure beaucoup et l'on rit beaucoup. Natangelo, même dans ce dernier travail, ne renonce pas à la Satire : sarcasme et comédie, cette fois, sont dirigés contre lui-même, et avec son trait reconnaissable et sa répartie tranchante, il offre au lecteur un visage nouveau, plus intime et vulnérable.
Dans un temps qui prend un rythme nouveau, celui irrégulier des vagues de douleur, rapprochant et éloignant le lecteur du jour de la mort de sa mère, Natangelo puise dans tout son bagage satirique. Et à la question «Peut-on faire rire en parlant de l'une des douleurs les plus grandes, inévitables et naturelles de la vie ?» la réponse devient incroyablement oui.
Dans le journal de sa souffrance, dans ce que Natangelo définit comme une «spéléologie du cœur», «un carottage de la douleur», avec sa sœur Anna, un «père aimé», les nièces et les personnages qui peuplent sa vie quotidienne, collègues, directeurs aux apparences caricaturales et femmes belles et éthérées, il y a de la place pour souffrir et s'amuser, dans les deux cas sans peur d'arriver aux larmes.
«Le dessin a le trait délicat de réduire, d'atténuer, en contraste avec la violence de la perte», écrit Erri De Luca, dans la préface du livre. Après Où es-tu maintenant ?, Quelque part en Italie et Glace, son dernier webcomic est Dernières nouvelles de la Terre. Un caricaturiste en Patagonie, publié sur www.natangelo.it.