Cinq jours dans trente ans

Lo scrittore Francesco Fiorentino
Lo scrittore Francesco Fiorentino
mercredi 28 février 2024, 17:41
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La jeunesse, l'université, les études, l'amitié, les premiers amours, le développement personnel et la croissance. Les premiers problèmes d'adultes, les victoires et les défaites. Il y a tout cela et bien plus dans le roman «Cinq jours dans trente ans» de Francesco Fiorentino, écrivain, critique littéraire et professeur d'université, publié par Marsilio. Un travail qui raconte la vie de huit jeunes (Roberta, Emilia, Lea, Elvira, Ada, Carla, Arturo et Guido) dont les existences se croisent à l'époque de l'université, au début des années '70. Certains viennent de familles aisées, d'autres du prolétariat, mais tous partagent leur parcours de croissance humaine et professionnelle, et rencontrent un adulte, le professeur Onofri, qui sera fondamental pour leur maturation. Les personnages, dans les deux premiers panneaux qui lancent le récit, montrent toute leur authenticité, faite d'insouciance et de problèmes juvéniles classiques. Ils ont environ 20 ans et sont un groupe d'étudiants brillants. Prêts à se battre mais aussi à établir des relations très intenses. Arturo et Guido, très différents mais profondément liés l'un à l'autre, s'interrogent sur le sens de la vie et sur le destin. Sous la plume de Fiorentino, ils semblent être presque des personnes médiocres, égoïstes et incapables de trouver leur propre chemin. Roberta, Emilia, Lea, Elvira, Ada et Carla, en revanche, alternent entre moments de profonde amitié et rivalité. Ils partagent beaucoup, des passions aux assemblées, aux séminaires. Ils étudient, se disputent, vivent. Ils sont différents de leurs collègues masculins et l'auteur met en avant leur caractère fort et leur désir de faire leur chemin. Leur génération, en effet, sera celle où les femmes, pour la première fois, quitteront l'aile protectrice familiale pour devenir autonomes, professionnellement établies en assumant des rôles sociaux importants mais sans abandonner le désir de chercher le bonheur. Si les protagonistes masculins peuvent sembler un peu effacés, il en va tout autrement pour les filles à qui Fiorentino a réservé un rôle bien différent.
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