Crise et avenir de Jabil: la lutte des travailleurs métallurgistes

Lo stabilimento Jabil di Marcianise
Lo stabilimento Jabil di Marcianise
vendredi 22 mars 2024, 12:52
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Les représentants syndicaux des métallurgistes concernés par le litige de la multinationale américaine Jabil, avec une usine dans la zone industrielle de Marcianise, ont été convoqués au Mimit pour le 11 avril prochain (10 heures). Il sera question de l'assurance-chômage arrivant à expiration le 31 mai prochain, mais surtout des perspectives futures du site, traversé par une crise de production qui a conduit, au cours des 4-5 dernières années, à la sortie des effectifs de Jabil de près de trois cents travailleurs, la plupart d'entre eux étant réembauchés aux frais de Jabil même dans d'autres entreprises - Softlab et Orefice - dans le cadre de plans de réindustrialisation qui n'ont cependant jamais décollé. Une dispute, celle de Jabil, qui en a donc fait naître d'autres; et juste la semaine dernière, les anciens Jabil, aujourd'hui chez Softlab, ont tenu une autre manifestation dans les rues de Caserta se plaignant de retards dans les salaires et, eux aussi, de perspectives futures très sombres, puisqu'ils bénéficient du chômage partiel, sans être engagés dans aucune activité productive, comme ils l'étaient du temps de Jabil. Les 420 travailleurs restés dans la multinationale, eux aussi soumis à l'assurance-chômage en rotation mais qui sont néanmoins engagés dans des commandes productives - actuellement, l'usine Jabil de Marcianise produit des bornes de recharge pour voitures électriques pour le compte d'Enel et des microchips pour Pirelli - sont fortement préoccupés par l'imminente expiration de l'amortisseur social, et c'est pourquoi ils demandaient avec insistance depuis des semaines la convocation au Mimit. Une façon aussi de comprendre les véritables intentions des dirigeants de l'entreprise, qui après les licenciements des années précédentes avaient néanmoins exprimé l'intention d'arriver à une main-d'œuvre de 250 unités, ce qui garantirait la survie du site de production, mais qui impliquerait cependant 170 autres licenciements. Le délégué syndical de l'Uilm Mauro Musella exprime sa satisfaction pour la convocation. «Les protestations des travailleurs - dit-il - ont porté leurs fruits. Nous allons maintenant à la table pour faire entendre nos raisons». Dans une note conjointe de tous les délégués syndicaux internes (Rsu), est lancé au nom de tous les 420 travailleurs de Jabil «un autre cri d'alarme vers les institutions et la politique pour un litige qui reste nébuleux et immobile depuis longtemps. L'accord de chômage partiel, désormais au dixième mois des douze prévus, comprenait une série de vérifications ministérielles qui n'ont jamais été effectuées. Les travailleurs et leurs familles souffrent d'un état d'incertitude continue sur leur avenir, malgré qu'ils expriment professionnalisme et compétences de premier niveau dans un segment de marché stratégique pour le relancement de l'ensemble du pays, dans un moment de transition écologique et de smart-technologie. À travers les dernières assemblées d'usine, une synthèse de la volonté des travailleurs de Marcianise a émergé, croyant fermement à avoir un rôle dans la multinationale américaine, qui peut et doit nous allouer davantage d'investissements pour un site qui continue à être une référence dans le groupe.
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