Démantèlement d'un vaste réseau de fraude bancaire et postale

Caserta, maxi truffa su conti correnti tra 2016 e il 2019: 48 indagati
Caserta, maxi truffa su conti correnti tra 2016 e il 2019: 48 indagati
vendredi 5 avril 2024, 14:17 - Dernière mise à jour : 15:17
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Annonce de la conclusion de l'enquête pour 48 personnes - italiennes, albanaises et roumaines - enquêtées par le Parquet de Naples pour un vaste système de fraudes bancaires et postales aux dépens de dizaines d'usagers inconscients, qui ont vu leurs comptes courants vidés ou allégés. Une sorte de fraude internationale 2.0, qui a rapporté au moins 50 coups entre 2016 et 2019, mise en lumière grâce à une plainte déposée à la police postale de Gênes par une entreprise ligure active dans le secteur alimentaire.

Les premières vérifications des enquêteurs dans les provinces de Caserte et Naples, où, ont constaté les carabiniers de Marcianise et la Police Postale avec la coordination du procureur de Naples Claudio Orazio Onorati (du pool des délits informatiques) il y avait la base opérationnelle de l'association, divisée en quatre "cellules", interconnectées entre elles.

Il y avait ainsi la cellule espagnole, dirigée par l'albanais de 34 ans Anton Pllumbi, celle de Villa Literno, à la tête de laquelle se trouveraient, pour les enquêteurs, les suspects Michele Pepe et Raffaele Squillante, la cellule de Castel Volturno dont les chefs sont considérés comme les suspects Carmine Costanzo, Rosalia De Bello et Francesco Ruggiero; et il y a enfin la cellule de Marcianise, dirigée par les suspects Giacomo, Mario et Pierluigi Clarelli, Michele Comando et Raffaele Palmiero.

Dans chaque groupe, les chefs s'occupaient de trouver les revendeurs des compagnies téléphoniques complices et les mules financières, ceux qui devraient ensuite retirer l'argent. Les délits contestés sont, selon les cas, l'association de malfaiteurs, le blanchiment d'argent, l'accès abusif à un système informatique ou télématique, la possession et la fabrication de documents d'identification, la fraude informatique, la contrefaçon des empreintes d'une authentification ou certification publique.

Le groupe criminel avait conçu un système ingénieux pour s'infiltrer dans les systèmes informatiques de diverses institutions bancaires et de la Poste italienne pour effectuer des virements depuis les comptes courants de titulaires inconscients, en insérant des coordonnées bancaires amies où faire converger les profits de la fraude. Trois moments clés de la fraude : le premier consistait à se procurer abusivement des données, documents et codes du compte au nom du citoyen identifié comme victime; puis le réseau téléphonique de l'abonné au nom de la victime était isolé et le transfert de la ligne sur une nouvelle carte SIM activée dans un point de vente à l'aide de documents contrefaits était effectué chez un revendeur complice, sur laquelle les codes des dispositifs de sécurité du compte arrivaient.

La dernière étape était la préparation du virement sur un compte lié aux fraudeurs, avec l'argent qui était retiré par les mules financières qui monétisaient la fraude en retirant l'argent ou en effectuant d'autres virements. Les victimes ont été trouvées dans toute l'Italie ; un compte bancaire d'un habitant de Sorrente a été volé de 61 000 euros.

Au cours de l'enquête, 35 perquisitions ont également été effectuées en Italie, qui ont conduit à l'arrestation en flagrant délit de 4 personnes accusées de faux documentaire, de fraude informatique, de port illégal d'armes et d'accès abusif à des comptes courants. Lors des contrôles, carabiniers et policiers ont récupéré de nombreux documents et dispositifs informatiques. Dans les prochains jours, le procureur devrait formuler ses demandes de renvoi en jugement.

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