Entre foi et argent: l'œuvre de Carême de Maupal

À l'occasion du Carême, il a produit une autre de ses œuvres, Mauro Pallotta, l'artiste romain connu pour le mural du Super Pope réalisé il y a dix ans qui représentait le Pontife dans la pose de Superman tenant une mallette contenant «Valores». La nouvelle illustration de l'artiste de rue a été diffusée par le Dicastère vatican pour le Service du développement humain intégral - une sorte de ministère de la Curie romaine pour la justice, la paix, la santé et les droits humains - et représente le Pape, d'un côté, et un vieillard, aidé par une fille et un enfant, de l'autre, qui tirent trois cordes pour faire tomber du piédestal de la Divinité les symboles de l'euro, du dollar et du yen. Titre: «Ou on sert Dieu ou on est esclaves de l'argent». Encore une fois, Maupal se laisse inspirer par les nombreux discours du pape François contre l'idolâtrie de l'argent, qui - comme il l'a souvent averti - rend esclaves, détruit les plus faibles et devient un laissez-passer facile pour le diable qui «entre dans les poches». Les représentations de Maupal accompagnent le message du Pape François pour le Carême 2024. C'est la quatrième des images de Maupal et elle est accompagnée d'une citation du texte papal: «En dehors les idoles qui nous alourdissent, loin les attachements qui nous emprisonnent. Alors le cœur atrophié et isolé se réveillera».