Exploitation et maltraitance des travailleurs agricoles étrangers en Italie

Braccianti agricoli
Braccianti agricoli
vendredi 16 février 2024, 16:10 - Dernière mise à jour : 16:17
2 Minutes de Lecture

Fouettés pour un moment de repos ou ramenés à la maison et laissés sans soins plutôt qu'à l'hôpital après un malaise. Ce sont quelques-uns des épisodes qui ont impliqué des travailleurs agricoles étrangers qui ont émergé de l'enquête du Parquet de Santa Maria Capua Vetere sur le caporalato dans les fonds de Cellole et Sessa Aurunca, qui a conduit à l'émission par le juge d'instruction de quatre interdictions de résidence dans la province de Caserte pour autant d'agriculteurs de Marano di Napoli, accusés de crimes d'exploitation du travail et d'emploi de main-d'œuvre clandestine. 

L'enquête, menée par les carabiniers de l'Inspection du Travail, a commencé suite aux contrôles effectués par les militaires de l'Arme sur les terres agricoles et activés par la task force anticaporalato prévue avec le projet Su.Pr.Eme.

Les carabiniers ont remarqué dix travailleurs agricoles étrangers qui récoltaient des tomates, et ont découvert que personne n'avait de contrat, et qu'ils étaient forcés de travailler onze heures par jour pendant sept jours pour un salaire quotidien de 30-40 euros. Certains travailleurs ont ensuite raconté aux carabiniers les violences subies par les caporaux et les agriculteurs; c'est ainsi qu'est ressorti le cas du travailleur frappé avec une ceinture après s'être assis par terre pour se reposer, ou d'un autre qui avait été pris de malaise et ramené à la maison plutôt que dans une structure sanitaire. 

© TOUS DROITS RÉSERVÉS
Cet article est traduit automatiquement