Festival du Cinéma des Droits de l'Homme: Focus sur l'Argentine et Enrico Calamai

Locandina dell'evento
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samedi 2 mars 2024, 14:43
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Le Festival du Cinéma des Droits de l'Homme revient pour parler des desaparecidos. L'Argentine, sujet toujours cher au Festival, sera le prétexte pour la première napolitaine du film «Enrico Calamai, une vie pour les droits de l'homme», en présence du réalisateur Enrico Blatti et du protagoniste. La projection et le débat suivant auront lieu le jeudi 7 mars dans l'amphithéâtre Matteo Ripa de palais Giusso, siège de l'Université Orientale de Naples, à partir de 16h30.

Le documentaire, au cœur de l'événement, raconte l'histoire, humaine et professionnelle, d'Enrico Calamai, Vice-Consul de l'Ambassade Italienne à Buenos Aires pendant la dictature militaire en Argentine (1976-83), qui, avec son courage et son humanité, a choisi de désobéir aux ordres de l'alors Ministre des Affaires Étrangères, Giulio Andreotti, sauvant des centaines de vies humaines, en refusant de fermer les portes de l'Ambassade et de rejeter les demandes d'aide des persécutés.

«L'œuvre cinématographique, riche en témoignages et en émotions, se révèle particulièrement significative dans un moment historique caractérisé par des tensions internationales et une violation généralisée des principes fondamentaux des Droits de l'Homme», expliquent les organisateurs de l'événement. Ils ajoutent : «Il y aura également des réflexions sur l'histoire récente de l'Argentine, aujourd'hui gouvernée par l'anarcho-libéraliste Javier Milei, qui semble à nouveau au bord de l'abîme du collapsus financier et démocratique».

La discussion avec les participants et les invités sera dirigée par le professeur Raffaele Nocera, Coordinateur du Doctorat en Études Internationales de l'Orientale, et Maurizio del Bufalo, Coordinateur du Festival napolitain.

«Le choix de l'Université comme lieu de rencontre entre les témoins et les jeunes est fortement emblématique car il place le jeune public face à la contradiction, vécue par le protagoniste, de devoir servir les Institutions et obéir, en même temps, aux principes moraux de chaque être humain. Nous sommes face à une histoire qui constitue un avertissement pour les générations futures et pour ceux qui oublient que la guerre et la violence sont toujours prêtes à revenir sur la scène de nos existences, pour nous interroger sans médiation et sans trêve», concluent les organisateurs.

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