L'architecte au cœur de la valorisation du patrimoine culturel dans les centres historiques

L'architecte comme figure professionnelle de référence mais surtout de contrôle significatif de la qualité des projets visant à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel des centres historiques. C'est le thème de la rencontre «L'identité des lieux dans les centres historiques. Perspectives de valorisation urbaine du patrimoine historique culturel de nos villes» à laquelle participeront des architectes et des représentants des institutions, le 2 mai à 9h30 à la Basilique de San Paolo Maggiore à Naples. Les activités de la Commission Centre Historique et Patrimoine culturel de l'Ordre des architectes de Naples et Province, présidée par Paola Marzullo, en accord avec les orientations définies par le Président de l'Ordre des architectes Lorenzo Capobianco, ont parmi les objectifs programmatiques, à poursuivre à moyen et long terme, la possibilité de donner une centralité à la figure de l'architecte dans les interventions sur des zones et des bâtiments d'un intérêt historico-culturel et social notable, garantissant la qualité du projet lui-même. Dans le même temps, la Commission estime nécessaire dans ces contextes le perfectionnement de la synergie entre les parties prenantes des villes et l'adoption d'interventions adoptant des mesures de durabilité technologique et environnementale visant à valoriser le patrimoine culturel, véritable moteur de développement de l'ensemble du territoire des centres historiques. Le rôle de l'architecte garantirait donc la qualité des interventions et des choix et serait un point de référence essentiel pour les administrations et les citoyens. Dans cette perspective de collaboration, le dialogue que l'Ordre des Architectes de Naples a établi avec la Région Campanie, la Commune de Naples, la Surintendance archéologique et des beaux-arts de Naples et le Parc archéologique de Pompéi a été fondamental, surtout en ce qui concerne l'importance de la connaissance de l'histoire des lieux et de l'adoption de projets durables et de qualité, qui valorisent le patrimoine culturel et, à travers cela, l'identité des centres historiques de nos villes. «Comment est-il possible que l'immense patrimoine historico-culturel-archéologique de nos centres urbains ne soit pas une ressource significative pour l'activité professionnelle non seulement de l'architecte - explique Paola Marzullo - mais aussi pour ces autres figures professionnelles liées directement ou indirectement à la promotion et à la valorisation des biens d'intérêt notable. Il y a surtout un manque de dialogue et de confrontation entre les entités et les institutions qui opèrent dans les territoires et qui agissent chacun dans leur domaine de compétence sans presque jamais se confronter. Cela a conduit à des résultats qui n'ont pas eu d'impact significatif sur la régénération des centres historiques en ce qui concerne l'amélioration de la qualité de vie des citoyens et des retombées économiques.