La crise de Softlab : un nouveau chapitre dramatique

Un presidio Softlab
Un presidio Softlab
jeudi 4 avril 2024, 15:07 - Dernière mise à jour : 15:08
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«La situation de Softlab marque aujourd'hui un nouvel épisode dramatique avec la fuite de l'entreprise de la table de crise ministérielle, tentant clairement de séparer les destins de Softlab Spa de Softlab tech, en déchargeant sur un jeu de boîtes chinoises le sort des travailleurs de Caserta. C'est une tentative de la part de l'entreprise que nous combattrons fermement, avec tous les moyens à notre disposition. Il est inacceptable que le scénario d'un entrepreneur qui, avec de l'argent public, affame un territoire et ses travailleurs en déplaçant des ressources et des activités vers le Nord se répète encore une fois.» Ainsi, dans une note, les secrétariats de Cgil Naples et Campanie et Cgil Caserta, commentent la réunion d'aujourd'hui au Mimit sur le conflit de Softlab, qui a enregistré l'absence de la propriété à la table de discussion. «Il est temps - disent Cgil Naples et Campanie et Cgil Caserta - que le territoire de Caserta, sa crise de production et d'emploi et sa vocation technologique, que nous considérons toujours d'actualité et que nous défendrons donc, deviennent une question centrale non seulement pour notre région mais aussi au niveau national. Pour cela, la région Campanie doit intervenir fermement en ouvrant une table avec tous les acteurs, en définissant une stratégie de développement qui identifie les priorités dans l'utilisation des ressources, en partant de la redéfinition des zones complexes de crise qui inclut également le territoire de Maddaloni comme souhaité aujourd'hui par la table ministérielle, dans une réflexion globale qui prend en compte toutes les crises d'entreprise comme celles de Jabil et Nuroll et des industries du secteur du cuir et de la chaussure.» «Sans une intervention du gouvernement régional qui promeut le thème du développement du territoire de Caserta au niveau national, qui en fait une priorité également dans les investissements qui arriveront en Italie pour la transition numérique et environnementale - conclut le syndicat - il n'est pas possible d'imaginer un avenir digne pour notre territoire et ses travailleurs ne peuvent être laissés à la merci d'opportunistes dans un scénario que notre territoire a déjà vécu trop de fois.»