«Le bleu et l'immensité de la mer» : Gaeta se porte candidate pour la Capitale italienne de la Culture 2026

Gaeta
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vendredi 23 février 2024, 14:24
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Il s'appelle «Le bleu et l'immensité de la mer» et c'est l'un des points forts du projet avec lequel la petite ville du Latium se porte candidate à la Capitale italienne de la Culture 2026 : «Notre intention - explique le maire, Cristian Leccese - est d'être un pôle d'attraction touristique et culturel de grande envergure 365 jours par an». Un parcours organisé par Cethegus, Giuseppe Daghino et Pierluigi Carofano.

Transformer Gaeta en un laboratoire d'art et de culture moderne, permettant aux initiatives artistiques de respirer sans contraintes dans leurs évolutions. C'est avec cet objectif que naît la Biennale Le bleu et l'immensité de la mer, l'un des points forts du projet avec lequel la petite ville du Latium se porte candidate à la Capitale italienne de la Culture 2026 : «Notre intention - affirme le maire, Cristian Leccese, lors de la conférence de presse de présentation de l'événement - est de faire de Gaeta un point de référence touristique et culturel de grande envergure, avec une offre qui ne se limite pas aux mois d'été mais qui nous permet d'être un lieu d'attraction pendant 365 jours par an. Nous avons en effet un riche patrimoine historique-naturel et historique-artistique qui va de l'époque romaine à la seconde moitié du 1700, des caractéristiques idéales pour commencer et consolider un parcours culturel qui puisse nous faire mieux connaître et transmettre notre identité».

Un parcours culturel triennal qui, planifié par Cethegus et organisé par Giuseppe Daghino et Pierluigi Carofano, commencera en octobre de cette année et se terminera en avril 2027 : «Nous sommes convaincus - explique Daghino - que l'art ancien et l'art contemporain sont ensemble capables d'intercepter la demande italienne et internationale. Avec un langage universel qui unit des mondes autrefois distants, générant une réduction des barrières culturelles qui nécessite une nouvelle façon de faire de la culture. Des idées, des images, des expériences, des visions courent rapidement sur le réseau, générant les synergies nécessaires pour permettre aux initiatives de s'exprimer dans toute leur essence. Tout cela, rendu magique par le soutien des nouvelles technologies pour diffuser, accompagner et soutenir le développement des expositions culturelles et muséales traditionnelles à travers des solutions informatiques, des applications pour smartphones et tablettes, des systèmes de jeux et de numérisation, y compris la modélisation 3D d'objets, de contenus et d'éléments culturels, artistiques, historiques et architecturaux».

La Biennale veut donc construire la réputation de Gaeta comme lieu d'excellence pour les événements culturels et pour améliorer sa notoriété et la rendre plus attrayante, comme cela a été rappelé lors de la rencontre marquée par la présence extraordinaire de la Gorgone Grezza, sculpture du grand maître Igor Mitoraj : «De cette façon - souligne le maire Leccese - nous voulons augmenter les flux touristiques en favorisant la désaisonnalisation, générer de la richesse pour le système économique territorial, garantir une forte exposition médiatique à la ville, proposer un projet fonctionnel pour le développement de l'enseignement et, pourquoi pas, favoriser une architecture de système basée sur les économies d'échelle. Nous voulons, pour le dire en d'autres termes, être connus au niveau national et international non seulement pour les plages et la mer propre mais aussi comme un pôle d'attraction culturel. Une histoire mythologique, la nôtre, riche en témoignages d'hommes et de femmes qui ont défini les contours de la civilisation moderne. Des leaders, des hommes d'État, des rois et des reines, des saints, des aventuriers, des artistes et des scientifiques qui font de Gaeta une référence dans l'atlas de la Méditerranée».

Plus de 60 événements sont inclus dans la candidature à la Capitale de la Culture 2026, et une première grande exposition à partir d'octobre 2024, «Métamorphoses», insérée dans ce triennat d'expositions appelé «Medusa», dont la symbolique épouse les éléments marins et mythologiques, compte tenu de la forte connexion entre la mer et la culture de ce territoire.

«Medusa, l'une des trois Gorgones, est aujourd'hui - rappelle Carofano - une véritable icône pop, pleine de charme qui n'a pas perdu de son éclat au fil des siècles. Sa séduisante beauté du regard, associée à son terrible pouvoir pétrifiant, en fait une figure intemporelle, capable d'inspirer de véritables chefs-d'œuvre comme ceux de Cellini, Caravage et Rubens, mais aussi de grands artistes du XXe siècle comme Giulio Aristide Sartorio jusqu'à Igor Mitoraj. L'exposition entend retracer à travers des exemples significatifs, la fortune figurative de ce mythe en mettant en lumière sa polyforme actualité, image symbolique dérivée d'une narration mythique basée sur la mémoire collective».

De la même manière, l'exposition consacrée aux Métamorphoses s'inspire du texte homonyme d'Ovide qui a joui dès le début d'une grande fortune : «Les mythes des dieux et leurs transformations, la célébration des héros troyens jusqu'à leur arrivée dans le Latium avec Énée, le triomphe de Jules César et la prophétie de la plus grande gloire d'Auguste, avec laquelle le poème se termine, ont fait de ce livre - conclut Carofano - une sorte de somme accessible non seulement de l'histoire de l'humanité dans sa relation avec le divin, mais aussi de Rome elle-même et donc du monde latin à son apogée. Le parcours de l'exposition aura un caractère modulaire, organisé en termes chronologiques et thématiques : des protagonistes (demi-dieux, héros, personnages de rang mais aussi des gens humbles) qui subissent des changements (nova corpora) en animaux (comme, par exemple, Callisto en Ours ; les filles d'Anio en colombes), arbres ou fleurs (Cyparisse et Narcisse) ou minéraux (Niobé), mais aussi des sources d'eau (Aréthuse, Ciane, Égérie) ou même en écho. Un autre parcours sera celui des protagonistes qui changent de sexe (Iphis, Cenée, Hermaphrodite) ou qui passent d'un état inférieur à un état supérieur (Deucalion et Pyrrha, Pygmalion, les vaisseaux d'Énée en nymphes marines)».

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