Le maire de Bénévent, Clemente Mastella, s'est rendu ce matin au sit-in permanent de protestation des agriculteurs au rond-point de Pentri, à Bénévent. Le maire a recommandé aux agriculteurs d'exercer leur droit de protester selon les canons de la civilité et de limiter au maximum les formes de désagrément pour les citoyens. Il a ensuite garanti que la manifestation pourrait se dérouler dans le respect de l'environnement et de l'hygiène, et a assuré la présence d'un toilette chimique et de conteneurs à déchets sur le site.
Quant aux raisons de la protestation, qui s'est répandue dans plusieurs pays de l'Union européenne, le maire Mastella a montré de la sensibilité et du soutien pour les raisons des agriculteurs avec qui il a passé beaucoup de temps à écouter leurs raisons : « Ils ont subi une augmentation sensible des coûts de production, une concurrence féroce, voire déloyale, de plusieurs pays, y compris hors de l'UE, et doivent faire face à une fiscalité excessive. Ils ont raison de demander des corrections : cela ne peut pas continuer ainsi », a commenté le maire Mastella.
Avec Mastella, il y avait aussi le président de la province de Bénévent, Nino Lombardi, qui a voulu exprimer sa solidarité avec ceux qui manifestent, avec de lourdes souffrances personnelles également à cause des températures très froides des nuits de Bénévent, pour réaffirmer les droits de ceux qui travaillent et vivent de l'agriculture.
Lombardi a déclaré que, si la protestation des tracteurs s'est matérialisée à Bénévent comme dans de nombreuses villes italiennes et européennes, touchant finalement Bruxelles elle-même, il est évident que les politiques agricoles de l'Union européenne doivent être profondément révisées. Le président Lombardi a rappelé l'importance formidable que le secteur agricole, avec toutes ses excellences, a sur le PIB provincial de Sannio et que la crise de l'agriculture finit par causer un appauvrissement important de toute l'économie locale. Lombardi a espéré que l'Union européenne et les mêmes autorités nationales italiennes revoient leurs politiques pour le secteur.