Les députés de l'opposition demandent «une information urgente au ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi».
«Le ministre doit venir immédiatement rendre compte à l'Assemblée de la Chambre de l'agression par les forces de l'ordre de jeunes manifestant pacifiquement à Naples contre la guerre israélo-palestinienne», ont demandé les parlementaires du Pd, du M5S et de Avs.
«Ils voulaient juste mettre une bannière devant le siège de la Rai et ils ont été maltraités», ont-ils observé, «le ministre doit répondre de ce qui s'est passé».
«Le bilan pour ceux qui ont demandé justice pour le peuple palestinien, la fin de l'occupation israélienne, le cessez-le-feu, l'arrêt du génocide et des crimes de guerre des sionistes israéliens, est de nombreux coups de matraque, avec des têtes ouvertes et beaucoup de sang» C'est ce qu'a fait savoir, dans une note, l'ancien maire de Naples, Luigi De Magistris, présent lors des affrontements entre les forces de l'ordre et les jeunes manifestant contre la guerre israélo-palestinienne devant le siège de la Rai à Naples.
«J'étais aussi là pour protester contre l'utilisation politique de la télévision publique par l'administrateur délégué Roberto Sergio qui aligne la radiotélévision publique italienne en faveur de l'État d'Israël en prenant ses distances avec le chanteur Ghali qui avait osé parler de génocide», a ajouté l'ancien maire. «Tout le monde doit prendre position : soit avec les opprimés, soit avec les oppresseurs. Je serai toujours du même côté de l'histoire : pour une Palestine libre jusqu'à la victoire», a conclu de Magistris.