«Chaque victime sur le lieu de travail est un scandale, on ne peut pas s'habituer à ce que le travail, qui est source de vie, conduise à la mort. Il est nécessaire de prendre le temps de la responsabilité et de la sécurité, ce qui n'est pas un coût». Ainsi s'est exprimé l'archevêque de Naples, don Mimmo Battaglia, dans l'homélie des funérailles de Garzillo.
«Le travail - a dit don Battaglia - est vie, est dignité, ces morts concernent tout le monde, des mesures concrètes sont nécessaires, engageons-nous à faire toute la lumière sur ce massacre. Nous devons améliorer le présent du monde du travail pour créer un futur différent. On les appelle morts blanches, mais elles ne sont pas blanches car elles salissent les consciences. Il ne peut y avoir de justice sans travail comme il ne peut y avoir de travail sans justice. La sécurité est un devoir, pas un coût.»
Avant don Battaglia, la fille de Garzillo, Fara, a pris la parole. «Si seulement je l'avais su - a-t-elle dit - je t'aurais donné un dernier câlin. Tu étais notre capitaine, notre guide, notre phare, notre conseiller, notre pilier. Tu as exercé ta grande passion, le travail, toujours avec amour et professionnalisme.». Étaient présents à la cérémonie religieuse, la vice-maire de Naples, Laura Lieto, les dirigeants de e-distribution et une délégation de la CGIL.