Deux filles à la recherche de leur place dans le monde. Un pays régi par les traditions et les différences sociales. Une amitié qui ne connaît pas de frontières. Deux petites filles s'endorment en se tenant par la main.
Kenza vient de perdre ses parents et a peur du noir, alors Fatiha se blottit à ses côtés pour l'aider à chasser les cauchemars. Parce que les deux amies sont inséparables et se protègent toujours l'une l'autre. Mais seulement à l'intérieur de la maison. À l'extérieur, c'est comme si elles vivaient sur deux planètes différentes. Kenza est en effet la nièce de l'un des hommes les plus puissants de Casablanca, tandis que Fatiha est la fille de la gouvernante.
Kenza fréquente l'école européenne et se prépare à laisser derrière elle un Maroc arriéré et étouffant pour aller étudier à Paris. Fatiha, en revanche, doit faire face à une réalité où les filles arrêtent leurs études dès que leurs parents arrangent un mariage et où la liberté est une chimère rêvée en silence.
Il y a cependant une chose qui les unit : la couleur du passeport. Malgré la richesse et le prestige de la famille, Kenza possède également un passeport vert, celui qui en France et dans le reste de l'Europe lui permet au mieux d'être une invitée temporaire.
Ainsi, à la fin de l'université, son visa n'est pas renouvelé et, après quatre ans, Kenza doit rentrer chez elle, affronter à nouveau ce pays plein de contradictions et surtout Fatiha, l'amie qui connaît chacune de ses faiblesses et dont, peut-être, elle craint le plus le jugement.
L'enfance a laissé place à l'âge adulte et les chemins de Kenza et Fatiha sont désormais éloignés, cependant les deux filles n'ont jamais cessé de se confronter, de s'envier, de s'aimer. Et, au moment du besoin, elles seront là, prêtes à se reprendre par la main.
Ceci est l'histoire de deux jeunes qui luttent pour trouver leur place dans le monde. C'est l'histoire - intime et universelle à la fois - de comment les différences sociales peuvent user même les liens les plus forts. C'est l'histoire d'une amitié mise à rude épreuve par les règles d'un pays très proche de nous, et pourtant si différent, en équilibre entre émancipation et contraintes religieuses, tradition et modernité.
«Ceci est le meilleur roman à lire pour comprendre les contradictions de la société marocaine d'aujourd'hui» Tahar Ben Jelloun «Avec cette histoire, Mekouar peint un portrait exceptionnel de la société marocaine.» Livres Hebdo «Le passeport vert suit les deux protagonistes le long d'un chemin qui les mènera de plus en plus loin. Un roman passionnant, qui ouvre les yeux sur les contrastes de la société d'aujourd'hui».
Le Monde Zineb Mekouar est née à Casablanca en 1991 et vit à Paris depuis 2009, où elle a étudié les sciences politiques et l'économie. Elle a vécu à Florence pendant un an et depuis lors, elle retourne régulièrement en Italie. Le passeport vert est son premier roman et a été finaliste du Prix Goncourt pour l'œuvre première, Coup de cœur de l'été 2022 de l'Académie Goncourt et finaliste au Prix du Premier Roman