Naples enregistre le taux d'inflation annuel le plus élevé parmi les grandes villes, selon l'Istat

Inflazione a Napoli
Inflazione a Napoli
jeudi 22 février 2024, 11:40 - Dernière mise à jour : 13:03
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C'est Naples, parmi les grandes villes surveillées par l'Istat, qui enregistre en janvier le taux d'inflation annuel le plus significatif : 1,9%, soit plus du double de la moyenne nationale (0,8%).

Sur une base annuelle, le secteur avec l'augmentation des prix la plus significative est celui des produits alimentaires, avec une augmentation de plus de 7,7% par rapport au mois de janvier 2023. L'Unc calcule que Naples a le plus haut parmi les chefs-lieux de région et les communes de plus de 150 000 habitants, ce qui se traduit par le coût supplémentaire le plus élevé sur une base annuelle, équivalent à 419 euros pour une famille moyenne. En deuxième position, Perugia, où la hausse des prix de 1,7%, la deuxième inflation la plus élevée ex aequo avec Trieste, entraîne une augmentation des dépenses annuelles de 417 par famille. Médaille de bronze pour Trieste qui, avec +1,7%, a une dépense supplémentaire de 415 euros par an pour une famille type.

Juste en dehors du podium, Bolzano (+1,4%, à la 3ème place pour l'inflation, soit 405 euros), puis Venise (+1,4%, 369 euros), à la sixième place Florence (+1,4%, +366 euros), puis Livourne (+1,4%, 357 euros), Milan (+1,2%, 343 euros) et Vérone (+1,1%, 283 euros). La top dix se termine avec Rimini (+1%, +272 euros). Dans le classement des villes les plus vertueuses d'Italie, le gagnant est Campobasso où l'inflation de -0,7% se traduit par une économie équivalente, en moyenne, à 145 euros sur une base annuelle. Médaille d'argent pour Reggio Emilia, où la baisse des prix de 0,4% entraîne une baisse des dépenses annuelles de 109 euros pour une famille type. Sur la dernière marche du podium des villes les plus économes, Ancona qui, avec -0,3%, a une réduction des dépenses de 66 euros par an pour une famille moyenne.

La hausse de l'inflation en janvier est particulièrement préoccupante si l'on considère la hausse des prix dans les secteurs primaires pour les familles. C'est ce qu'affirme Assoutenti, qui parle de crise noire pour les aliments, commentant les données de l'Istat. «Dans le secteur alimentaire, les prix, boissons comprises, augmentent sur une base annuelle de +5,8% en janvier», explique le président Gabriele Melluso. «Cela signifie, ajoute-t-il, que juste pour mettre de la nourriture sur la table, une famille avec deux enfants se retrouve aujourd'hui à dépenser 466 euros de plus sur une base annuelle. C'est pourquoi nous demandons au gouvernement d'étudier des mesures pour lutter contre la hausse des prix, comme le panier anti-inflation mis en œuvre l'année dernière».

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