Naples Est, un entrepreneur relance son centre de paris après les vols : Solidarité et proximité des institutions

L'imprenditore Gianni Forte (al centro) nel suo punto gioco a Barra
L'imprenditore Gianni Forte (al centro) nel suo punto gioco a Barra
vendredi 1 mars 2024, 18:09 - Dernière mise à jour : 18:10
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«J'avais promis une réouverture en cas de réponse immédiate de l'État. Et la réponse a été donnée». C'est un nouveau départ au goût de victoire pour l'entrepreneur Gianni Forte, qui relance aujourd'hui son point de jeu dans la rue Luigi Volpicella, quartier Barra, après avoir été victime de plusieurs vols, tant contre son commerce que contre ses autres magasins. À la réouverture, de nombreux représentants de l'État étaient présents. «La présence des institutions témoigne de la volonté d'être concrètement aux côtés des entrepreneurs. C'est un premier pas vers la récupération d'un territoire abandonné depuis des années», a poursuivi Forte. «Les gens ont peur, les commerçants ont peur», a commenté Forte. «Nous devons donner confiance à ces personnes, et on ne peut donner confiance qu'en intervenant de manière concrète, massive». Le préfet Michele di Bari a commenté aujourd'hui comme un moment de printemps, car la réouverture de l'activité «signifie que l'État et ses articulations ont fourni une réponse adéquate qui crée une grande confiance envers les forces de police, l'État, la magistrature». Lors de la réouverture, le procureur adjoint de Naples Antonio Ricci était également présent en représentation du bureau judiciaire napolitain. Flavia Sorrentino, vice-présidente du Conseil municipal de Naples, a assuré qu'elle ne laisserait pas Gianni seul et a promis un engagement constant pour le territoire : «Le vrai défi, maintenant, est celui de la continuité. Et nous gagnerons ce défi. J'ai décidé de m'engager publiquement afin que les jeunes de cette ville ne partent pas». Le magistrat et conseiller municipal de Naples, Catello Maresca, a annoncé qu'il présenterait au Conseil la proposition d'instituer la journée contre la camorra et a souligné la nécessité d'investir dans la prévention et dans l'implication de la communauté. Aux côtés de Gianni Forte également l'Union des industriels de Naples, représentée par Guido Bourelly, directeur général du groupe Bourelly et président du Groupe petite industrie de l'Union industrielle de Naples : «Nous sommes proches de Gianni et nous serons proches de tous les entrepreneurs qui, comme Gianni, luttent pour entreprendre en sécurité. Ce dont les territoires périphériques ont besoin, ce sont surtout des investissements : à côté des entreprises, des activités, il faut créer un tissu économique vivant, florissant, sinon chaque activité finira par se retrouver dans un isolement dangereux et nuisible». Imma Guariniello a apporté le message de proximité et de soutien de la part du sénateur de Fratelli d'Italia Sergio Rastrelli, engagé à Rome dans des affaires institutionnelles. L'ancien sénateur Sandro Ruotolo, parmi les fondateurs du comité Disarmiamo Napoli, a souligné l'importance de créer un réseau entre la société, la politique et les institutions pour sauver non seulement le quartier Barra mais toute la périphérie orientale, sur laquelle le comité a longtemps porté une grande attention. La Fédération antiracket a ajouté que «la bonne voie pour créer des antennes territoriales est d'organiser des associations territoriales dans la lutte contre le racket». Le député d'Alliance verts gauche Francesco Emilio Borrelli a quant à lui mis l'accent sur l'absence, lors de cette journée de réouverture, de la citoyenneté : «Il y a un tissu social complètement effrité - a-t-il observé -. Déjà lors de la manifestation de fermeture, d'autres commerçants, qui avaient pourtant compris ce qui se passait, sont restés éloignés, distants, sans participer à cette forte demande de sécurité et de légalité».
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