Naples, un nouveau stade à Bagnoli : De Laurentiis fait pression sur Fitto

«Quand De Laurentiis a parlé de Bagnoli, c'était le moment où je parlais déjà avec le Ministre Fitto pour définir les prochaines étapes sur la dépollution de Bagnoli. Nous avançons avec rapidité». Ce sont les mots de Gaetano Manfredi, le maire de Naples est revenu sur la question du Stade à Bagnoli : «Pour la réalisation d'un stade là-bas, nous avons besoin d'un espace où aujourd'hui est prévu le parc urbain. Le parc des sports est autre chose. La dépollution du parc urbain devrait commencer dans les prochaines semaines, le projet prévoit une intervention qui ira de 3 à 5 ans. Ce sont les temps de la dépollution et de la rénovation des routes et des lignes électriques» a-t-il expliqué. «Les terrains appartiennent à Invitalia et De Laurentiis devrait les acheter. J'ai parlé à De Laurentiis, puis j'ai convenu avec Fitto que nous ferions une autre rencontre. Il y a un rôle de la Commune, mais il y a aussi un rôle du Gouvernement, nous accueillerons De Laurentiis pour prendre connaissance de son projet. En trente mois, comme le dit De Laurentiis, il est impossible de réaliser un nouveau stade» a-t-il expliqué «Le choix de la construction d'un stade est conditionné par la viabilité et l'accessibilité. Un stade de 50 000 spectateurs détermine un grand mouvement de personnes en peu de temps. Nous prévoyons une accessibilité sur Bagnoli, le prolongement de la Ligne 6 et une nouvelle route avec un passage souterrain pour accéder à Bagnoli, mais ces infrastructures se construiront au fil des années». Et il ajoute : «Il faut apporter une modification du plan d'urbanisme parce que la réalisation du stade détermine une construction de volumes qui sont constructibles et devraient être déplacés dans une autre zone. La ville du sport ? Nous discutons avec la Fédération Italienne de Tennis et de Padel pour réaliser un centre fédéral à Bagnoli, où se trouve le parc des sports. J'ai toujours dit que la priorité de l'administration est qu'à Naples il y ait un grand stade, qu'il soit le plus moderne possible et qu'il permette à Naples de pouvoir participer à certaines manifestations comme l'Euro 2032. La priorité reste de rénover le Maradona». Sur le cas Juan Jesus-Acerbi qui a caractérisé les dernières heures : «Je dois croire aux paroles de Juan Jesus, je ne crois pas qu'il ait dit un mensonge. Si Acerbi a utilisé ces termes si racistes, ils sont inacceptables et je dois dire que Spalletti a bien fait de le renvoyer chez lui. Celui qui porte le maillot de la nation représente les valeurs de notre pays qui n'accepte aucune forme de racisme».