Protestations à Naples : les chauffeurs de bus contre les voitures garées sauvagement et les déchets

À Naples, les chauffeurs de bus du transport public descendent en protestation. Les voitures stationnées et les déchets aux arrêts empêchent les bus de s'approcher et rendent l'embarquement et le débarquement des passagers dangereux : «Désormais, nous ne nous arrêterons plus à ces endroits». Une note du syndicat Usb signée par Marco Sansone de l'exécutif régional et par Adolfo Vallini de l'exécutif provincial a été envoyée au maire de Naples, Gaetano Manfredi, aux assesseurs compétents, à la police municipale et aux dirigeants de l'Anm : «Nous signalons à nouveau la difficulté quotidienne que les conducteurs de bus Anm rencontrent, car entravés par le stationnement sauvage et par la délimitation embarrassante des zones d'arrêt... Une situation qui oblige les chauffeurs à s'arrêter au centre de la chaussée, compromettant la sécurité des passagers lors de l'entrée/sortie du bus, forcés à un slalom entre les voitures stationnées illégalement, et empêchant les utilisateurs à mobilité réduite d'accéder au bus. Pour aggraver encore la situation, la présence devant les abribus de conteneurs pour la collecte des déchets triés, le plus souvent entourés de matériel abandonné sur la route et non ramassé, rend de fait inappropriée du point de vue hygiénique-sanitaire l'arrêt du bus, mettant en danger la santé des nombreux utilisateurs en attente. Les représentants syndicaux citent en exemple un arrêt (le numéro 2606), de viale Traiano, celui dans la photo en tête de cet article : «Une situation, à notre avis, de risque extrême qui nous oblige à demander la suppression immédiate de l'arrêt jusqu'à la restauration des conditions de sécurité. Après avoir demandé aux autorités administratives de la ville d'intervenir pour éliminer les problèmes aux arrêts, les syndicalistes présentent également une liste des rues à haut risque en raison de l'incivilité des citoyens qui se garent ou laissent des déchets aux arrêts. Vallini et Sansone de l'Usb concluent la missive avec une ouverture au dialogue et à la planification : «Nous proposons la création de tables techniques spécifiques pour la réalisation d'un projet que nous pourrions appeler «arrêt sûr», visant à garantir la sécurité maximale pour les chauffeurs et les voyageurs.