Protocole d'accord pour la formation de 100 femmes réfugiées en tant que conductrices à Naples

La firma del Protocollo d'Intesa tra Comune di Napoli e Unhcr
La firma del Protocollo d'Intesa tra Comune di Napoli e Unhcr
mardi 6 février 2024, 15:03
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Présenté aujourd'hui le Protocole d'accord signé par la Ville de Naples, par la Direction Générale de la Dgt du Sud du Ministère des Infrastructures et des Transports, par l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés et par les associations sectorielles Unasca et Confarca, à travers lequel on entend conjuguer le concept de solidarité avec celui d'inclusion.

Le nouveau projet promu par la Direction Générale Territoriale du Sud vise à former, pour l'obtention d'un permis de conduire de catégorie A1 ou B, 100 femmes conductrices ayant le statut de réfugiées ou de demandeurs d'asile, en possession d'un permis de séjour ou d'un permis de séjour pour des raisons humanitaires.

L'initiative vise à donner suite aux différents projets que la Direction Générale Territoriale du Sud du Ministère des Infrastructures et des Transports a déjà réalisés dans la Ville de Naples concernant, en particulier, les contextes défavorisés dans le but de diffuser la culture de la sécurité routière pour récupérer et développer les règles de citoyenneté et de solidarité.

«L'objectif de l'initiative - a souligné Umberto Volpe, Directeur Général de la Dgt du Sud du Ministère des Infrastructures et des Transports - est de fournir une contribution à l'accueil en Italie des femmes contraintes à la fuite de leurs pays. Un permis de conduire pour une intégration plus efficace, à travers l'apprentissage des règles de conduite sur la route et l'approfondissement de la langue italienne, par l'acquisition d'une nouvelle terminologie liée au monde de la circulation routière. Un permis de conduire à obtenir pour une catégorie d'usagers de la route à qui cette possibilité est souvent refusée, pour diverses raisons, et qui, au contraire, avec la réalisation de ce projet, peut devenir réalité et aussi un outil pour une éventuelle insertion dans le monde du travail. Avec ce projet, en fin de compte, le droit à la mobilité de ces femmes est également garanti, afin de favoriser leur pleine intégration dans la vie sociale de notre pays.»

«L'objectif de l'Unhcr est de s'appuyer sur les capacités et les aspirations des femmes et des filles réfugiées pour les aider à réaliser pleinement leur potentiel. Ce projet est un exemple concret de la progression de cet objectif et nous sommes reconnaissants au Ministère des Infrastructures et des Transports, à la Ville de Naples et à toutes les réalités impliquées pour le travail d'équipe dans la promotion de l'inclusion des femmes réfugiées en Italie», a déclaré Chiara Cardoletti, représentante de l'Unhcr pour l'Italie, le Saint-Siège et Saint-Marin.

«Ce projet offre une contribution importante au système d'accueil et d'intégration des personnes migrantes. La Ville de Naples travaille sur ce point en synergie avec les acteurs institutionnels, les entités du troisième secteur et la société civile pour offrir des services et de nouvelles opportunités aux personnes les plus vulnérables. Il s'ajoute au parcours initié dans les mois précédents en offrant aux personnes, dans ce cas aux femmes migrantes, des outils concrets pour l'inclusion sociale. Je suis très satisfait des premiers résultats et j'espère pouvoir continuer dans cette direction et avec une attention toujours plus grande aux besoins et aux vies de ceux qui sont accueillis dans nos territoires, surtout compte tenu de la période délicate au niveau international», a déclaré le maire de Naples Gaetano Manfredi.

«C'est une grande opportunité, un autre morceau qui s'ajoute aux nombreuses initiatives que nous réalisons pour l'intégration des personnes ayant un parcours migratoire dans notre ville, dans une stratégie qui dépasse l'approche assistancialiste en faveur de l'accompagnement à l'autonomie grâce à des outils de formation et à des services intégrés, en particulier pour les plus fragiles, les mineurs et les femmes. Ce protocole, qui s'ajoute à celui déjà signé avec l'Unhcr pour l'ouverture de «Spazio Comune» à Via Vespucci, est le résultat d'un travail en réseau entre les institutions locales, nationales et internationales, et avec le Troisième Secteur, sur des projets concrets et en faveur de tous les citoyens, sans distinctions ni discriminations», a expliqué l'assesseur aux Politiques Sociales Luca Fella Trapanese.

«Le Protocole d'accord offre à cent femmes réfugiées l'opportunité d'apprendre les règles de conduite sur la route et, en même temps, d'approfondir la connaissance de la langue italienne. Il favorise donc l'insertion dans le monde du travail, en ligne avec les principes fondamentaux de solidarité et d'inclusion. Le rôle de l'Unasca, en tant qu'association sectorielle impliquée, est crucial pour garantir que la formation soit adéquate et réponde à leurs besoins particuliers et spécifiques», a déclaré le Secrétaire National des Auto-écoles Alfredo Boenzi.

«Dans notre travail, nous associons très souvent la possession du permis de conduire à une plus grande émancipation. Et les personnes - dans ce cas des femmes ayant le statut de réfugiées - qui sont plus autonomes et émancipées, peuvent envisager de faire des choix différents de ceux qui leur ont été imposés et de se construire un avenir plus libre, en termes de travail, de social et de famille. Ce projet a pour nous deux aspects fondamentaux : nous pouvons contribuer à redonner la liberté à 100 femmes et favoriser leur bonne intégration dans notre société», a conclu Paolo Colangelo de Confarca.

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