Récits Maritimes: Les Concerts de l'Aquarium

Maggio della Musica, al Museo Darwin Dohrn in scena «Portami a vedere il mare» di Luigi Esposito
Maggio della Musica, al Museo Darwin Dohrn in scena «Portami a vedere il mare» di Luigi Esposito
lundi 18 mars 2024, 12:00 - Dernière mise à jour : 22 mars, 11:33
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Histoires de mer: ce sont celles racontées par Luigi Esposito, le pianiste et compositeur qui ouvre jeudi 21 mars à 20h00 «Les Concerts de l'Aquarium». Une nouveauté du Mai de la Musique qui propose cette année quelques rendez-vous “à thème” au Musée Darwin Dohrn, c'est-à-dire le musée de la mer qui vit depuis quelques années dans les locaux de l'ancien Cercle de la Presse.

Le concert s'intitule Emmène-moi voir la mer et voit la présence d'Esposito avec le percussionniste et batteur Emiliano Barrella, avec la participation de la violoniste Anna Rita di Pace. Le concert comprend l'exécution des morceaux du CD : Printemps, Brise, Les sables de midi, Nahual, Emmène-moi voir la mer, Susette, Engrenages, Jardin de sel, La valse à Nicole, Manquer, Nord - Ouest et du nouveau single, tout juste publié, Ligne 140.

«Je n'aime pas donner un nom à la musique - dit Esposito - Ma définition préférée est contemporaine : en son sein cohabitent le jazz, le cinéma - j'ai grandi en écoutant Ennio Morricone - la musique du monde et la classique. Je parle souvent d'une fenêtre sur la Méditerranée parce que mélodiquement ma musique évoque le son méditerranéen, celui des pays qui y font face ; mais une partie regarde aussi vers le jazz du Nord de l'Europe. Les références ? Brad Mehldau, Esbjörn Svensson, Claude Debussy et Maurice Ravel».

Son premier album, sorti en 2022, porte le même titre que le récital : «Emmène-moi voir la mer», est enregistré pour le label indépendant Apogeo Records, et rappelle l'image des lieux où toute l'expérience de l'auteur se condense. La musique d'Esposito parle de sentiments et de sensations, d'amour et d'absence, parfois de douleur, de séparation, et le fait en se mouvant sur le fil d'une douceur qui est expression de l'âme. Les couleurs méditerranéennes restent toujours reconnaissables, mais le style des morceaux regarde inévitablement aussi au-delà, jusqu'à former un heureux mélange d'influences hétérogènes où l'on retrouve la marque originale du compositeur.

À l'activité de musicien soliste Esposito ajoute la composition et l'exécution de musique pour le théâtre : il a travaillé dans “Reginella… sono Libero - Rêve en paroles et musique” de Gianfranco Gallo, dédié à Libero Bovio. «Ligne 140» est son nouveau single, sur lequel il dit : «J'ai cherché une rythmique qui évoquait le voyage et le sens du mouvement. C'est le récit d'après-midis qui avaient un début ponctuel mais dont je ne savais jamais quand ils finiraient. Le temps était dilué dans l'attente, passée à regarder les vieux jouer aux boules, à prendre un café au kiosque, à discuter avec d'autres qui comme moi attendaient le bus. Certains gestes sont devenus rituels, certains visages sont devenus amis. Et même sous la pluie, il y avait le panorama de Posillipo pour me réconforter».

Le morceau rappelle à l'esprit la joyeuse chorale de Pat Metheny de The First Circle et ne sera pas la seule nouvelle exécution au programme. «Au musée Darwin-Dohrn je présenterai aussi un autre inédit, Thème pour Giogò que j'ai écrit en hommage au jeune musicien tué sur la place Municipio. Il y a une maturité différente dans l'exécution des morceaux que le public pourra percevoir pendant le concert. Je suis le même qu'il y a deux ans, mais je pense déjà au prochain album», conclut-il.

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