Répression violente des étudiants manifestant contre la guerre à Naples

«Des étudiants manifestant contre la guerre ont été battus : ce qui s'est passé ce soir près du théâtre San Carlo est très grave, avec dix jeunes blessés, trois à la tête, du sang dans la rue et sept autres envoyés à l'hôpital pour des contusions et des fractures suspectées aux bras. Des étudiants qui voulaient pacifiquement s'approcher du théâtre San Carlo pour faire entendre leur voix contre la décision de célébrer à l'intérieur du théâtre le plus prestigieux de la ville la NATO, la machine de guerre la plus meurtrière et mortelle du monde avec des millions de morts en Iraq, en Afghanistan, en ex-Yougoslavie». C'est ce qu'écrit le Réseau étudiant pour la Palestine et les Étudiants contre la guerre qui se réuniront demain à l'extérieur du théâtre San Carlo à 11 heures avec les étudiants blessés. «Juste au moment où le soutien au génocide d'Israël dans la bande de Gaza et la confrontation de plus en plus armée avec la Russie de l'autre belliqueux Poutine poussent toute l'Europe sur un plan incliné vers la guerre. Comme à Pise et en trop d'autres occasions, la police du gouvernement Meloni confirme une ligne lâche et violente contre les étudiants et le même droit à la dissidence. Le Maire de Naples, la Questure et la Préfecture doivent nous expliquer si c'est «normal» ce qui s'est passé aujourd'hui sur la rue la plus fréquentée de la ville. Au Maire Manfredi, nous demandons les raisons du choix de livrer le principal théâtre de la ville à une sombre célébration de la guerre et du militarisme».