Scandale de corruption au département de santé mentale de l'Asl de Caserta

Il tribunale di Santa Maria Capua Vetere
Il tribunale di Santa Maria Capua Vetere
vendredi 5 avril 2024, 12:23 - Dernière mise à jour : 14:19
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Une audience préliminaire fixée pour le 8 octobre prochain par le juge d'instruction du tribunal de Santa Maria Capua Vetere, Alessia Stadio, à l'encontre de 59 personnes impliquées dans le système illicite au département de Santé Mentale de l'Asl de Caserta, basé à Aversa. Un système qui, selon le bureau du procureur de Santa Maria Capua Vetere, auquel les dossiers sont arrivés du bureau du procureur de Naples Nord qui avait initialement enquêté, serait centré autour de l'ancien directeur du Dsm, Luigi Carrizzone, avec plusieurs crimes contestés, de l'association de malfaiteurs visant à la corruption à la perturbation d'appel d'offres, aux faux en écriture publique à la fraude contre un organisme public, du détournement de fonds au trafic d'influence illicite; ce dernier crime contesté à l'un des accusés, le président du Conseil régional de Campanie, Gennaro Oliviero. Parmi les accusés figurent l'entrepreneur et patron des établissements de santé EmmeDue, Michele Schiavone, l'ancien directeur général de l'Asl de Caserte, Mario De Biasio. Oliviero est accusé d'être intervenu, en tant que membre de la commission régionale de la Santé, auprès de l'ancien gestionnaire de l'Asl De Biasio pour prolonger le mandat de directeur du Dsm à Carrizzone, obtenant de ce dernier un déjeuner dans un restaurant de Lusciano. Au centre des enquêtes se trouve justement Carrizzone, qui, avec la complicité de nombreux employés de l'Asl, aurait détourné, contre de l'argent et des cadeaux, et sans aucun appel d'offres public, de nombreux patients psychiatriques en soins à l'Asl vers les structures de Schiavone, entrepreneur de Sessa Aurunca, gérant également de manière occulte, et violant les règles sur le conflit d'intérêts, d'autres coopératives où étaient également envoyés des patients psychiatriques. Carrizzone aurait également falsifié de nombreux documents publics attestant de la participation des employés de l'Asl à des projets de l'entreprise de santé, leur permettant de percevoir d'importants primes et indemnités. Un flot d'argent public de plusieurs centaines de milliers d'euros qui, selon l'accusation, Carrizzone aurait utilisé pour alimenter le système illicite qui tournait autour du Dsm.
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