«Les entraîneurs changent, les qualités ne changent pas : les chiffres des performances et du match sont ceux de l'offensive. Avec Mazzarri, quelque chose a changé tactiquement, nous ne savons pas s'il jouera à 3 ou à 4, mais c'est un adversaire de qualité à affronter avec beaucoup d'attention et de respect». Stefano Pioli se méfie du Napoli et même de Walter Mazzarri, qui essayera demain de surprendre les Rossoneri à San Siro «Il est difficile pour tout le monde de se répéter, cela a également été le cas pour nous. Le championnat est encore très long et le Napoli n'est pas loin de la quatrième place. Ils ont une grande qualité, de grands joueurs offensifs : nous devrons faire preuve de beaucoup d'attention».
«L'équipe est aujourd'hui en bonne condition, dans deux semaines je ne sais pas ; nous avons bien travaillé, nous sommes en bonne forme mentale et physique. Nous avons eu une période qui nous a aidés en jouant un match par semaine, dans les charges, dans la récupération physique et mentale. Maintenant, cinq matchs en 15 jours, nous les affronterons un à un» a poursuivi en conférence Pioli.
Des doutes sur le Napoli titulaire, mais aussi sur le Milan que Pioli alignera sur le terrain. «Jovic est une réalité de cette équipe. Il peut jouer dès le début, oui. Avec Giroud dès le début, cela peut arriver, nous verrons. Nous aurons beaucoup de matchs importants. Ce qui compte, c'est que les joueurs soient en forme et disponibles. Bennacer? Je ne pense pas qu'il puisse être une idée dès le départ. Il jouera demain, mais pas à cette position là».
L'avenir au Milan est en suspens. Le lendemain pourrait aussi s'appeler Napoli : Pioli est parmi les profils suivis par le club de De Laurentiis. «Pourquoi, si vous vous ennuyez, continuez-vous à poser ces questions ?! Je suis très calme. Notre avenir est demain. Mais c'est comme ça que ça doit être» a conclu Pioli avec un sourire.