Violence Inacceptable à l'Oratoire

Première avancée dans l'affaire d'Alessandro, le jeune homme de 15 ans brutalement battu dans la cour de l'institut salésien de Caserte par une bande de harceleurs vendredi dernier. Grâce à...

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Première avancée dans l'affaire d'Alessandro, le jeune homme de 15 ans brutalement battu dans la cour de l'institut salésien de Caserte par une bande de harceleurs vendredi dernier. Grâce à l'aide et aux témoignages des amis du garçon, la famille a réussi à identifier une partie du groupe qui aurait agressé leur fils. Ils ont reconstitué noms et visages aussi par le biais des réseaux sociaux et hier matin, ils ont déposé une plainte auprès des agents du commissariat de Caserte contre trois garçons, nommément indiqués dans la plainte. Celui qui aurait porté la majorité des coups aurait 17 ans, les autres seraient à peine majeurs. Ils sont tous de Caserte et ont été signalés comme des habitués du terrain de sport de l'oratoire. De plus, ils seraient connus pour leur comportement dominateur. Cependant, ils ne seraient pas hébergés dans la maison d'accueil pour mineurs, mais sur ce point, on attend les résultats des enquêtes des forces de l'ordre pour dissiper tout doute. Selon Alessandro, en effet, la bande serait composée de cinq jeunes. Ils se déplaceraient souvent en groupe, très liés entre eux. Deux autres manqueraient à l'appel. Hier matin ont commencé rapidement les vérifications de la police, qui a frappé à la porte du père du jeune de 15 ans, un ophtalmologiste renommé de Caserte. Puis l'entretien au commissariat, où la famille, assistée par l'avocat Nicola Russo, a fourni tous les détails dont elle a eu connaissance ces jours-ci. Maintenant, tous espèrent une résolution rapide de l'affaire et une punition exemplaire pour les responsables. Une pleine collaboration a été offerte par les Salésiens de Caserte, qui, par l'intermédiaire de leur avocat, ont manifesté à la famille la volonté de mettre à disposition les enregistrements des caméras et tout autre outil utile pour clarifier l'épisode. On travaille donc dans un climat de pleine collaboration entre les parties, dans l'intérêt commun de mettre un frein à la dérive violente de ces groupes de jeunes. Entre-temps, l'opération à laquelle doit être soumis Alessandro après le passage à tabac est reportée. Il a en effet subi des fractures à plusieurs endroits de la mâchoire à cause de la violence des coups, tant à droite qu'à gauche, et il est hospitalisé dans un lit du service de chirurgie maxillo-faciale de l'hôpital "Sant'Anna e San Sebastiano" de Caserte. L'intervention, prévue pour aujourd'hui, sera effectuée demain et sera exécutée directement par l'équipe du chef de service Pasquale Piombino, qui suit personnellement le cas du jeune de 15 ans. Alessandro revit encore le cauchemar de l'agression. Cela devait être une soirée insouciante, passée à fêter l'anniversaire d'une amie qui avait fréquenté le camp d'été des salésiens et l'avait invité pour un toast à la fin de la fête de clôture des activités le 25 juillet dernier. Le garçon était arrivé sur son scooter vers 23 heures, mais peu après, le groupe s'est approché. D'abord les menaces et les provocations. Son scooter devait être mis à leur disposition, sans répliquer. Et à son refus, ils lui ont donné une "leçon" avant de s'enfuir. Les dirigeants des Salésiens ont déjà fait savoir qu'ils avaient "contrôlé les enregistrements vidéo et interrogé toutes les personnes présentes, y compris les familles et les éducateurs". Hier soir, une délégation de l'institut a rendu visite à Alessandro à l'hôpital, "pour apporter notre soutien face à sa douleur, nous sommes avec lui", souligne encore don Giuseppe Spicciariello, directeur de l'oratoire, et ajoute : "Nous avons exposé notre version de l'incident avec tous les détails en notre possession, nous avons examiné les caméras et avons entendu tous ceux qui pouvaient aider à reconstituer les faits, y compris les premiers intervenants qui ont secouru le garçon. Nous voulons que toute la lumière soit faite, tout comme la famille, et nous irons de l'avant pour établir les responsabilités d'une action violente inacceptable."

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Il Mattino